Quatre jours dans le Norte Chico
La fête de l'Indépendance le 18 septembre va nous donner l'occasion d'approcher un peu mieux le Chili au travers de ses coutumes et traditions. Nous quittons Viña quelques jours pour découvrir el Norte Chico...
D'abord, caser tout le monde dans la voiture...
C'est chose faite!!!
La Panaméricaine nous conduit 400 kilomètres au Nord, jusqu'à La Serena, à travers des paysages désertiques, coincés entre le Pacifique à notre gauche et la Cordillère à notre droite...
Arrivée à La Serena le premier soir, deuxième plus ancienne ville du Chili, qui s'est enrichie grâce à l'argent et au cuivre. Malgré le bétonnage de son front de mer, une ville bien calme, qui porte bien son nom, et où nous flânons quelques heures le lendemain avant de reprendre la route.
Le marché artisanal de la Recova
Odran en pleine négociation pour l'achat
d'un ocarina...
Puis nous nous rapprochons de la mer, il n'y a plus que de la piste...
Pas toujours facile de se repérer !!
Et ce sont des kilomètres et des kilomètres de désert, une végétation de Far-West...
Ou encore, des paysages sahariens...
Seuls les animaux semblent être à leur place dans cette nature sauvage et aride...
Et nous avons même la chance d'apercevoir des guanacos...
et un échantillon du désert fleuri !
On croise parfois une oasis, autour de laquelle reprennent les activités humaines, nous sommes ici dans une région de grande production d'olives.
Et nous retrouvons l'ambiance des Fêtes de la Patrie, commémoration de la proclamation de l'indépendance du 18 septembre 1810. Le drapeau chilien est à l'honneur, il y a peu de temps encore, ne pas l'exposer devant chez soi durant ces festivités pouvait entraîner une forte amende.
Sur la côte, les falaises rocheuses succèdent aux grandes plages désertes, mais nous ne faisons que passer, l'eau est toujours aussi froide !
Petit port du bout du monde
et cormorans des rochers
Puis nous quittons la côte, en direction de la vallée de l'Elqui, région productrice du fameux "pisco", fréquentée par les amateurs d'astronomie et de "petits hommes verts" car les ciels sont réputés pour y être les plus purs au monde.
A quelques jours du printemps, les vignobles reverdissent
19 septembre: Comme chaque soir, nous galérons à trouver une cabaña pour la nuit, toutes pleines en cette période de fêtes, mais pour cette fois, ça en vaut la peine car nous atterrissons dans une communauté écologique, perdue au fin fond de la vallée.
Halte à Vicuña, lieu de naissance de la poétesse Gabriela Mistral (1889-1957), prix nobel de littérature en 1945, petite ville pleine de charme.
Le ravitaillement avant de reprendre la piste en direction de Viña.
Bien contents de trouver un petit coin d'ombre pour le pique-nique!!
Et avant de reprendre la panaméricaine, la surprise: un couple de perroquets Tricahue.
Une journée pour récupérer de nos 1665 kilomètres en 4 jours et en route pour l'école...